Vendredi soir

Après Opération Carcajou, un court métrage dont ma famille et moi étions les protagonistes, j’ai voulu poursuivre cette démarche d’autofiction à travers Vendredi Soir. Comme si on retrouvait les mêmes personnages 15 ans plus tard, le film parle de l’impact laissé par le père sur ses deux enfants. J’ai voulu aborder le rapport complexe que ma soeur et moi entretenons avec notre identité, le judaïsme étant aussi culturel que religieux, le tout baigné dans la froidure hivernale québécoise. Bien des non-pratiquants comme nous revendiquent leur identité juive, et chacun a son interprétation de sa judéité. J’ai voulu mettre cette idée au cœur d’un film généreux, plein d’humour et de rebondissements, à l’image des émotions vives et intenses typique des juifs de la Méditerranée.